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Alors que la communauté mondiale peine à se remettre de l’incertitude entourant la nouvelle réalité imposée par la pandémie de COVID-19, nous interprétons le redressement économique timide qui semble se concrétiser dans de nombreuses régions du monde comme un signe encourageant. Divers obstacles structurels continuent toutefois de s’opposer à une forte croissance du produit intérieur brut dans l’économie mondiale, notamment l’impact grave mais potentiellement de courte durée de la COVID-19 à court terme, ainsi que des freins à plus long terme comme l’endettement important des grandes économies, une démographie défavorable dans les marchés développés, un manque de volonté politique pour des réformes structurelles sérieuses et un risque géopolitique et commercial considérable, pour n’en nommer que quelques-uns.
Dans un tel environnement, nous pensons que les investisseurs privilégieront les entreprises capables d’accroître leurs revenus et leurs bénéfices, indépendamment de la croissance du PIB, en tenant compte des changements séculaires dans la manière dont nous interagissons avec nos amis et notre famille, recherchons et achetons des biens et des services, soignons nos maladies et utilisons notre temps libre. Globalement, nous cherchons à anticiper tactiquement la convergence désormais à l’œuvre entre le secteur technologique et d’autres secteurs qui s’en rapprochent de plus en plus.
Tant dans notre quête de nouvelles idées que dans le cadre de l’évaluation de notre stratégie actuelle, nous continuons de nous attacher à identifier les entreprises présentant selon nous la plus haute qualité (marges et/ou rentabilité unitaire confortables, bilan solide et dirigeants agiles), dotées des meilleures perspectives de croissance à long terme et qui se négocient à des valorisations attrayantes. Nous faisons par ailleurs en sorte d’éviter les entreprises (1) fortement exposées aux secteurs les plus affectés ; (2) affichant des bilans plus fragiles ; et (3) une trésorerie disponible plus problématique dans l’environnement d’affaires actuel.
Notre équipe demeure axée sur le grand thème de la transformation numérique et sur les sous-thèmes connexes que sont le cloud computing, le nouveau commerce, la fintech et les paiements numériques, l’analyse de données, les dispositifs de pointe et l’Internet des objets, l’intelligence artificielle et le machine learning, la sécurité des technologies de l’information, la collaboration et le workflow, et les réseaux de communication 5G. Nous estimons que la crise liée à la COVID-19 met en lumière le rôle croissant de la technologie dans nos vies.
Dans le contexte du coronavirus, le télétravail, l’école à la maison, le commerce en ligne, la télémédecine, les médias en streaming, la livraison sans contact et d’autres aspects sont tous devenus des nécessités en 2020, ce qui a eu pour effet d’accélérer de nombreuses thématiques durables relevant selon nous du cœur des secteurs des technologies de l’information et des services de communication.
La transformation numérique et ses thématiques associées montaient en puissance dans l’environnement antérieur à la COVID. Pour nous, la transformation numérique fera partie intégrante de la solution à la pandémie durant la crise actuelle et continuera à jouer un rôle de premier plan à long terme dans le monde d’après la COVID. Même si la quasi-totalité des entreprises doivent composer avec une évolution à court terme extrêmement incertaine de la demande, des marges et des flux de trésorerie disponible, il nous paraît de plus en plus avéré que les entreprises qui avaient investi de manière substantielle dans leur propre transformation numérique avant la crise récoltent maintenant les fruits de ces investissements et prennent de l’avance sur leurs concurrentes.
Plus précisément, nous pensons que les pionniers de la transformation numérique démontrent qu’ils peuvent appréhender plus rapidement l’état de leurs entreprises et de leur clientèle, répondre aux besoins de leurs clients plus vite que jamais et tracer la voie à suivre dans un environnement commercial qui se révèle très dynamique.
Considérations de sortie de crise
Au sortir de la crise, la transformation numérique sera selon nous plus importante que jamais et pourrait même s’accélérer car les retardataires du numérique rattraperont ce retard tandis que les professionnels et les consommateurs plus expérimentés en la matière conserveront au moins une partie (sinon la totalité) des nouveaux comportements liés à la technologie devenus nécessaires dans un contexte mondial de distanciation physique.
Nous souhaiterions également souligner qu’avant l’apparition de la crise, le secteur des technologies de l’information renfermait certaines des entreprises les plus qualitatives et dotées des bilans les plus performants de l’indice S&P 500. Plus précisément, le secteur des technologies de l’information a été le troisième secteur le plus rentable de l’indice S&P 500 sur les trois dernières années (jusqu’en juin) et l’un des trois seuls secteurs à afficher une trésorerie nette positive, une élite qui comprenait également le secteur des services de communication.1
Après un trimestre marqué par d’excellentes performances pour nombre d’entreprises technologiques, les valorisations boursières suscitent des inquiétudes croissantes. L’ascension récente des valorisations dans les secteurs des technologies de l’information et des services de communication nous amène à marquer le pas : nous recherchons des opportunités dans des segments où les investisseurs semblent moins concentrés. L’augmentation des valorisations nous semble être alimentée par l’arrivée de nouveaux investisseurs en quête de moteurs de croissance structurelle, de profils bénéficiaires plus stables et d’entreprises de haute qualité, autant de caractéristiques qu’ils peuvent retrouver dans les acteurs des TI et des services de communication.
À l’approche du mois de juillet, le secteur des technologies de l’information se négociait selon notre analyse 30 % au-dessus du niveau médian des trois dernières années, tandis que les entreprises des services de communication se négociaient collectivement avec une prime de 16 % ; ces chiffres s’entendent par rapport à l’indice S&P 500, qui s’échangeait pour sa part à seulement 5 % de plus que son niveau médian des trois dernières années.2
Les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine exacerbent les incertitudes
La détérioration des tensions commerciales entre Washington et Pékin, qui suggère qu’une détente n’est pas à l’ordre du jour, fait partie des autres risques que nous surveillons. La situation s’est encore aggravée au printemps lorsque l’administration du président américain Donald Trump a imposé de nouvelles restrictions en matière de licences, mettant ainsi de nouveaux bâtons dans les roues des principaux fournisseurs chinois des secteurs des semi-conducteurs et des biens d’équipement pour les semi-conducteurs (en particulier ceux qui fournissent Huawei et TSMC), mais aussi des entreprises basées aux États-Unis qui cherchent à vendre sur le marché chinois.
La réglementation est un autre domaine que nous suivons de près, tant aux États-Unis que dans l’Union européenne, alors que les pratiques commerciales des principaux leaders numériques, notamment Alphabet, Amazon, Facebook et Apple, ont été visées par des enquêtes récentes. Nous surveillons également l’impact que pourrait avoir sur le secteur technologique l’élection présidentielle américaine, qui approche à grands pas, y compris au travers du contrôle exercé par le gouvernement sur les plus grands acteurs technologiques. Si nous sommes moins préoccupés par les problématiques potentielles autour de la politique antitrust étant donné la manière dont les normes antitrust sont interprétées, un risque événementiel à court terme pourrait exister.
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1. Source : Bloomberg, jusqu’en juin 2020. Les indices ne font l’objet d’aucune gestion, et il n’est pas possible d’y investir directement. Ils ne tiennent pas compte des honoraires, des dépenses et des frais de vente. Les performances passées ne constituent pas un indicateur ni une garantie des performances futures.
2. Ibid.