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Quatre ans après la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne (UE), un accord sur le Brexit a finalement été conclu pour mettre fin aux différends qui subsistaient entre les deux parties en matière de commerce et sur d’autres sujets. Cet accord définit les règles de la nouvelle relation entre le Royaume-Uni et l’Union européenne dans des domaines tels que les droits de pêche et le passage des frontières pour les marchandises et les personnes.
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a décrit cet accord conclu le 24 décembre comme un cadeau de Noël pour le pays. Même s’il n’est pas parfait, je pense qu’il s’agit d’un accord raisonnable qui élimine le risque de voir le Royaume-Uni quitter l’UE sans relation commerciale concernant les marchandises. Il reste des nuances et d’autres domaines encore à négocier, mais la principale difficulté en matière de commerce – concernant les droits de pêche de l’UE dans les eaux britanniques – est à présent derrière nous.
La pêche n’apporte pas une contribution importante au produit intérieur brut (PIB), mais sa valeur symbolique en avait fait un problème politique. Le nouvel accord prévoit une période transitoire de cinq ans et demi au cours de laquelle 25 % des droits de pêche de l’UE dans les eaux britanniques seront transférés à la flotte britannique. Par la suite, des pourparlers annuels détermineront les quotas.
Même si les droits de pêche restent sujets à de futures négociations, les marchés financiers ont réagi favorablement à l’annonce de l’accord. La livre sterling a grimpé, et le marché boursier britannique a redressé la tête suite à la levée des incertitudes. Cet accord est une bonne nouvelle également pour le crédit d’entreprises britannique puisqu’il élimine un facteur déstabilisant. Les gilts britanniques n’ont pas chuté autant que prévu, ce qui s’explique par le fait qu’en raison du COVID-19, la croissance restera sans doute limitée pendant un certain temps.
Il est important de noter que cet accord concerne uniquement les marchandises, et non les services. Les services feront l’objet d’un test d’équivalence : chacune des parties déterminera si la réglementation de l’autre juridiction répond à ses normes. Il reste donc une certaine marge d’ajustement en ce qui concerne les services.
Même si l’accord sur le Brexit est le plus important, le Royaume-Uni a signé un nombre impressionnant d’accords commerciaux avec d’autres pays, et en conclura probablement d’autres au cours des mois à venir. À l’avenir, on peut s’attendre à ce que le Royaume-Uni s’écarte de l’Europe dans d’autres domaines de politique également.
Ceci étant, d’autres préoccupations jettent une ombre sur les perspectives à court terme du marché – notamment la pandémie. L’économie britannique a été la plus durement touchée de tous les pays du G10 par le COVID-19, avec une baisse de 20 % du PIB au deuxième trimestre 2020. Même avec l’arrivée d’un vaccin, nous avons assisté à une recrudescence des nouveaux cas – il est donc clair que nous ne sommes pas au bout des confinements. De nouvelles restrictions vont diminuer encore la production économique du Royaume-Uni à court terme.
La saga du Brexit est essentiellement terminée, mais le Royaume-Uni a encore des problèmes à régler en interne (y compris les difficultés liées à l’Irlande du Nord et à l’Écosse) et il lui reste du pain sur la planche pour asseoir son économie sur des bases plus solides.
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